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D’où vient le vent ?

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Quelle est cette force qui sculpte les paysages, joue avec les nuages, que l’on côtoie assez souvent sans pour autant jamais l’avoir vu ! ! Etrange comme phénomène ! ! D’où vient donc le vent ? Comment se forme-t-il ?

Le vent est en fait la résultante de plusieurs phénomènes qui engendrent différents types de forces, à l’origine de mouvements d’air. Pour être tout à fait rigoureux il y a même trois forces différentes, qui sont :

– les forces de pression
– la force de Coriolis
– et les forces de frottement.

Dans un premier temps, il faut savoir que le vent est indissociable du soleil. En effet, c’est grâce au soleil que les principaux mouvements d’air peuvent avoir lieu.

Prenons pour commencer une atmosphère, celle de la Terre par exemple. Cette atmosphère est constituée de gaz, qui au passage sont principalement de l’azote et de l’oxygène. Jusque là tout va bien. Ces gaz qui constituent notre air vont être chauffés par les rayons du soleil, mais de façon non uniforme, principalement à cause de la forme sphérique de la terre. Car l’inclinaison des rayons du soleil par rapport au sol terrestre aura tendance à plus chauffer l’air qui se trouve au niveau de l’équateur qu’au niveau des pôles. Mais cette non-uniformité est aussi due à la présence d’océans ou de continents, ainsi qu’à l’épaisseur des nuages. Donc une fois l’air chauffé, celui-ci va chercher à occuper un plus grand volume, il va se dilater et être à l’origine d’une force de pression qui va s’exercer sur une partie de l’atmosphère sous forme de mouvements de convection de l’équateur vers les pôles (les volumes de gaz pris en compte étant quand même importants). C’est ce phénomène qui va être à l’origine de notre première force nécessaire à la « fabrication » du vent : la force de pression.

Puis intervient la force de Coriolis qui est directement issue de la rotation de la Terre. En effet, on peut assimiler cette force à celle qui vous projette contre votre voisin quand vous prenez un virage assez sec en voiture. La différence entre la force centrifuge (celle qui intervient dans notre dernier exemple) et la force de Coriolis (celle qui nous intéresse dans le mouvement des vents) est que la première varie en fonction de la position du corps par rapport au centre de rotation et que la seconde dépend de la vitesse même du corps en mouvement. Cette force de Coriolis engendre dans l’hémisphère Nord une force qui a tendance à dévier le vent vers la droite, tandis que dans l’hémisphère sud, le vent sera plutôt dévié vers la gauche. Et c’est par la même occasion cette force qui est responsable du mouvement circulaire des cyclones.

Enfin, voici notre troisième force, qui correspond aux frottements. Il s’agit des frictions entre le sol et les masses d’air déplacées, ou encore entre les différentes masses d’air elles mêmes qui auront modifié leurs trajectoires aux abords des reliefs rencontrés. En effet, on comprendra facilement qu’il se forme des turbulences, quand par exemple, se dresse devant ces masses d’air une chaîne de montagnes.

Donc pour résumer rapidement : trois forces interviennent dans la formation du vent la première force de pression est responsable des grands déplacements d’air, la seconde, force de Coriolis donne les grandes directions du vent et la troisième, la force de frottement est plutôt responsable des caractéristiques locales du vent.

La force du vent est mesurée en km/ h ou en noeud. Les noeuds étant en fait des miles par heure. Cette force correspond à la vitesse du vent à une hauteur standard de 10 mètres au-dessus d’un terrain plat et découvert. Une échelle de valeurs a été mise en place vers 1805 par un contre-amiral anglais Francis Beaufort. Graduée de 0 à 17, l’échelle anémométrique de Beaufort décrit le vent du premier souffle à l’ouragan.