Considérée comme la première cause d’incapacité dans le monde par l’OMS, la dépression est une maladie méconnue et qui fait peur. Même si les spécialistes cernent un peu mieux les mécanismes de la dépression, la frontière entre pathologie et coup de blues reste difficile à cerner.
Les principaux symptômes de la dépression ont été répertoriés. Les deux plus importants sont une humeur dépressive continue et un abandon d’intérêt pour toute activité. S’ensuivent des troubles de l’appétit et du sommeil, une grande fatigue, des problèmes de concentration, un sentiment de culpabilité excessive et dans les cas les plus graves des idées de mort. Au moins 5 de ses symptômes doivent être réunis pour diagnostiquer une dépression.
Les antidépresseurs s’attaquent à la partie physiologique de la maladie. Il en existe plusieurs types agissant généralement sur la sérotonine en régulant son mode de diffusion. Mais ils sont loin d’être la solution miracle. Ils ne commencent à agir qu’au bout de 3 à 4 semaines et sont accompagnés de multiples effets secondaires dont des phénomènes d’accoutumance. Ces traitements peuvent être accompagnés d’une psychothérapie qui aide les personnes à comprendre et mieux appréhender les origines de leur sensibilité à la maladie. Il semble que l’addition des deux traitements soit conseillée pour se soigner efficacement.
La dépression est aujourd’hui mieux comprise mais il reste des zones d’ombres tant on comprend encore mal les troubles psychologiques. Un chose est sûre, malgré les traitements, 50% des personnes soignées replongent dans la dépression et 20 % deviennent des dépressifs chroniques. Restons positifs cela veut aussi dire que 50% guérissent.